Combien de fois ai-je entendu ces phrases ou perçu ce regard quelque peu condescendant ; « la pauvre elle est un peu perchée mais on l’aime bien quand même ».

Aller, un peu de théorie pour remettre les choses à leur place.

Au 19ème, la science est centrée vers le mécanisme et le matérialisme en instaurant une précaution méthodologique dans l’expérimentation scientifique.

"Ce qui n’est pas prouvé scientifiquement n’existe pas", est devenu une croyance, une philosophie réductrice niant le rôle de l’esprit en anéantissant toute finalité et tout sens de la vie sur terre.

Au secours !

Les savants/sachants de l’époque ont abusivement étendue leur doctrine à tout ce qu’ils ignoraient de l’univers. Et la psychanalyse a réduit l’homme à la sexualité et l’agressivité et je ne parle même pas de la femme ! Merci Freud !

Heureusement aujourd’hui des scientifiques de pointe ont souhaité se démarquer du dogme du matérialisme et s’affirmer comme spiritualistes.

Aujourd’hui on ne sépare plus le croyant du savant. Les découvertes sur la matière ont amené la preuve de la dualité onde/matière, de l’énergie et des vibrations dans un univers d’apparence statique.

L’esprit est devenu une composante essentielle dans la mécanique quantique, une conscience/énergie dans l’univers avec une interaction reconnue avec l’homme, amorçant un dialogue récent entre les sciences humaines et les sciences de la matière et de la vie.

Je vous invite à aller voir les travaux passionnants de Philippe Guillemant, de Nassim Haramein ou encore de Bruce Lipton...

Notre cerveau est limité pour saisir la réalité de l’univers qui peut encore moins être décrite par la fonction réductrice du langage ordinaire. Les théories du Big Bang ou de la causalité morphogénétique (mémoire des vies passées) soutiennent l’idée d’un monde indivisible ou tout est relié (l’holisme).

Cette prise de conscience amène à repositionner l’homme non pas comme le centre de l’univers dans sa suprématie mais comme une infine partie de l’univers relié aux différents mondes et systèmes qui composent ce même univers.

Et ça veut dire quoi dans la vraie vie ? 

Autrement dit, dans sa suprématie l'Homme se déconnecte de sa source, il s'assèche, passe son temps à courir, burn-out sur burn-out, éco-anxiété, santé mentale fragilisée, infobésité. Anesthésiant son corps, ses émotions, sa créativité. A l'inverse dés lors qu'il a conscience de sa place au sein de l'Univers en connexion permanente avec le vivant (les plantes, les arbres, les animaux, ses proches...) il retrouve sa juste place, sa nature profonde, redonne du sens à sa vie et se pacifie. 

Alors ? Vous préférez vivre dans quel siècle ?